Écluses du canal de Berry

Constatant qu’il manquait, sur la carte OpenStreetMap, un certain nombre de noms d’écluse pour le canal de Berry entre Bannegon et Noyers-sur-Cher, j’ai entrepris de compléter la carte. En faisant cela, je pensais voyager dans l’espace mais pas dans l’histoire récente …

Cela m’a pris plus de temps que je ne le pensais car je n’ai pas trouvé sur internet la liste des écluses du canal de Berry avec leur nom et leur position. Et la carte IGN indique très rarement le nom de l’écluse.

Enfin Gallica n’est pas toujours d’un grand secours, car des écluses ont disparues après le comblement du canal.

Heureusement le géoportail de l’IGN fournit le moyen de superposer les cartes actuelles avec les cartes d’état-Major (1820 – 1866) ou des photos aériennes de 1959. Les archives du Cher (cadastre et recensements) fournissent également de précieuses informations.

Enfin l’association Arécabe organise des parcours découverte qui regorgent d’informations sur le patrimoine du canal.

Comme je ne suis pas à l’abri d’un oubli ou d’une erreur toute contribution à cette liste d’écluses est la bienvenue.

Les écluses sont présentées par la suite dans le sens conventionnel de descente du canal.

Je verrai par la suite à vérifier la carte OSM et à compléter cette liste avec les écluses de la branche sud : Montluçon Bannegon.

Sinon pour voir le nom de l’écluse sur la carte OSM il faut zoomer jusqu’au niveau de l’écluse.
 

— Branche nord-ouest : de Bannegon à Noyers-sur-Cher

Écluses reportées sur la carte de Bannegon à Bourges :

Écluse de Vauroux (2020)

Bannegon

  • Écluse de Fontblisse
  • Écluse des Aubris
  • Écluse de La Croix d’Épouse
  • Écluse du Petit Vernay
  • Écluse de La Baraque

Vernais

  • Écluse de Laveau

Le Pondy

  • Écluse de Galland
  • Écluse du Pondy
  • Écluse des Gaumins

Verneuil

  • Écluse de Verneuil
  • Écluse de Monceau

Parnay

  • Écluse de Boisberret
  • Écluse de Beaupuits

Dun-sur-Auron

  • Écluse de Ripière

Saint-Just

  • Écluse de Chevilly
  • Écluse du Colombier

Plaimpied-Givaudins

  • Écluse de Plaimpied
  • Écluse de Lassay
  • Écluse de Vauroux

 

N’hésitez pas à zoomer ou à mettre la carte en plein écran.

 
Écluses reportées sur la carte de Bourges à Vierzon :

Écluse de l’Etourneau (2020)

Bourges

  • Écluse de l’Etourneau
  • Écluse de La Chappe
  • Écluse de Pierrelay

Marmagne

  • Écluse des Bulles
  • Écluse de Saint-Aubin

Mehun-sur-Yèvres

  • Écluse de Reussy
  • Écluse de La Marie

Foëcy

  • Écluse de Foëcy (dite de la Gourde)
  • Écluse de Dalvet
  • Écluse de Givry

Vierzon

  • Écluse de Varennes
  • Écluse de Vierzon
  • Écluse de Grossous
  • Écluse de Vèves

 

N’hésitez pas à zoomer ou à mettre la carte en plein écran.

 
Noms des écluses reportées sur la carte de Vierzon à Noyers-sur-Cher :

Écluse de Varennes (2020)

Thenioux

  • Écluse de Launay

Mennetou-sur-Cher

  • Écluse de Mennetou

Langon-sur-Cher

  • Écluse de Langon

Gièvres

  • Écluse de La Pêcherie

Selles-sur-Cher

  • Écluse de La Thizardière
  • Écluse Val de Sauldre

Noyers-sur-Cher

  • Écluse Les Roches
  • Écluse Trompe Souris
  • Écluse La Hémonière
  • Écluse de Noyers-sur-Cher

 

N’hésitez pas à zoomer ou à mettre la carte en plein écran.

 
Sinon inutile d’attendre 2026 et la fin de l’aménagement de la véloroute Cœur de France à vélo, vous pouvez dés maintenant suivre le Canal de Berry puis le Cher à vélo. Pour en savoir un peu plus sur l’itinéraire à suivre, rendez-vous sur cette page. Mais vérifiez toute de même au préalable si de nouveaux aménagements n’ont pas été mis en place.
 
 

Enfin je n’ai pas fait figuré sur la carte OSM les écluses aujourd’hui disparues du fait du comblement du canal à certains endroits (Epingles rouges sur les cartes ci-dessus) :
 

Écluse de Dun-sur-Auron (2018)
  • Écluse de Dun-sur-Auron – Dun-sur-Auron

 

  • Écluse de Chambon – Saint-Denis-de-Palin
  • Écluse de l’Aiguillon – Saint-Denis-de-Palin
  • Écluse de Givroux – Saint-Denis-de-Palin
  • Écluse de Couy – Saint-Denis-de-Palin
  • Écluse des Porches – Plaimpied-Givaudins

 

  • Écluse du Quai Messire Jacques – Bourges
  • Écluse de Mazières – Bourges

 

 

Maison éclusière de Chambon (2015)
Maison éclusière des Porches (2019)

 
 
 

 
 
— Branche nord-est : de Bannegon à Marseilles-lès-Aubigny

Bannegon

  • Écluse de Rhimbé

Neuilly-en-Dun

  • Écluse de Reuilly
  • Écluse des Presles
  • Écluse de Lienesse

Grossouvre

  • Écluse des Mirlorets

La Guerche-sur-l’Aubois

  • Écluse de l’Oie
  • Écluse de Cazin

Torteron

  • Écluse de Patinges

N’hésitez pas à zoomer ou à mettre la carte en plein écran.
 

Écluses disparues du fait du comblement du canal (Epingles rouges sur la carte ci-dessus)

  • Écluse des Carrières – La Chapelle-Hugon
  • Écluse de Chezelles – La Chapelle-Hugon

 

  • Écluse du Marais – La Guerche-sur-l’Aubois

 

  • Ecluse des Andins – Le Chautay

 
 
— Publié le 03 Janvier 2021 —
 
 

Cartes généalogiques

Comme je n’arrivais pas à créer les « cartes Généalogiques » que je souhaitais avec le logiciel Heredis, j’ai regardé comment je pouvais faire autrement.
 

Ce document est donc un tutoriel destiné à ceux qui utilisent Heredis comme logiciel de généalogie. Plus précisément la version Heredis 2018 ou 2020.

Mais le tutoriel s’appliquera à toutes les versions Heredis et à tous les logiciels de généalogie qui offre un export des données au format SQLite. Il vous faudra néanmoins probablement adapter les requêtes au modèle de données de la version.

A noter que dans Heredis 2018, l’onglet « Histoire / Migrations » permet d’afficher sur une carte les personnages liés à un individu, sur 4 générations (personnage, enfants, parents, grands-parents).
 

Carte de Cassini

Pour ma part, je souhaitais avoir sur une même carte :

– tous les événements de type naissance de mes ascendants sosa, quelque soit le nombre de générations,

– un marqueur par ascendant, permettant d’afficher les informations le concernant,

– la possibilité de filtrer la carte par génération.
 

Vous pouvez voir cette carte des naissances en bas de cette page.
 
 

Les étapes du tutoriel sont les suivantes :

1/ Export des données sous la forme d’une base SQLite.
 

2/ Exécution de requêtes SQL sur la base pour produire, sous la forme d’un fichier au format csv, des données tabulées.

Le tableau devant contenir une colonne latitude et une colonne longitude pour pouvoir afficher, sur une carte, les résultats sous la forme de marqueurs.

Pour cela le tutoriel suggère l’installation du logiciel gratuit de lecture d’une base SQLite DB Browser for SQLite
 

3/ Affichage sur une carte uMap, des événements de type naissance sous la forme de calques. Chaque calque contenant les naissances d’une génération d’ascendants sosa.

L’utilisation d’une carte uMap nécessite la création gratuite d’un compte uMap
 

NB 1: Certains logiciels disposent de fonctions d’export au format .csv. Dans ce cas les étapes 1/ et 2/ du tutoriel ci-dessus sont inutiles. Utiliser ces fonctions d’export plutôt que de mettre au point de complexes requêtes SQL. Assurez-vous néanmoins d’avoir, dans ces données exportées, les informations de localisation (latitude, longitude).

NB 2: La version Heredis 2019, avec le nouveau module des listes paramétrables (qui n’existe pas en version 2018) permet semble-t’il davantage d’exports au format CSV ou même Excel. Si vous utilisez cette version, seule l’étape 3 du tutoriel, avec la création de la carte uMap et la mise en forme des calques vous intéressera vraiment.

 
 
En complément de la carte des naissances, le tutoriel présente également :

– une carte des mariages

Cette carte montre tous les lieux de mariage sur plusieurs générations.

En désignant un marqueur, on obtient les informations sur le mariage (date, ville) mais aussi sur l’époux (nom/prénoms, âge, profession, n°Sosa) et l’épouse.
Le menu de gauche permet d’ Afficher / Masquer les différentes générations.
 

– une carte carte NPMD (Naissance Parents Mariage Décès)

Cette carte montre tous les lieux de naissance sur plusieurs générations.

En désignant un marqueur, on obtient les informations sur la naissance (date, lieu), la profession, les Parents (Nom, Prénoms), le ou les Mariage(s) (date, lieu), le ou les conjoint(s), le nombre d’enfants par mariage, le Décès (date, lieu) d’un individu.
Le menu de gauche permet d’ Afficher / Masquer les différentes générations.

 
 

Cartes généalogiques

Version 1.4 – 6 Février 2020 – 31 pages – 3.5 Mo
 
 
Cartes généalogiques
 
 
 

– Historique des versions –

Version 1.3 – 26 Janvier 2020 – (4 téléchargements)

Version 1.2 – 17 Décembre 2019 – (non publiée)

Version 1.1 – 29 Octobre 2019 – (117 téléchargements)

Version 1.0 – 28 octobre 2019 – Version initiale. (8 téléchargements)

 
 
Voici la carte des naissances produite à l’issue du tutoriel :
 


N’hésitez pas à zoomer ou à cliquer sur un marqueur pour voir le détail des naissances.
 
 
 
Voici la carte des mariages présentée dans le tutoriel :
 


N’hésitez pas à zoomer ou à cliquer sur un marqueur pour voir le détail des mariages.
 
 
 
Voici la carte NPMD (Naissance Parents Mariage Décès) présentée dans le tutoriel :
 


N’hésitez pas à zoomer ou à cliquer sur un marqueur pour voir le détail des individus.
 
 

N’hésitez pas à me faire part de vos remarques pour enrichir / améliorer ce tutoriel.

 
 

— Publié le 28 octobre 2019 —
 
 

Cartes administratives de la région Centre-Val de Loire

Dans la continuité des tutoriels « Comcom d’une région avec QGIS » et « Comcom d’une région avec uMap« , voici sous la forme de fichiers geojson 6 cartes administratives de la région Centre-Val de Loire :

  • la région
  • les départements
  • les pôles d’équilibre territorial et rural (PETR)
  • les pays
  • les communautés de communes (agglomérations et métropoles incluses)
  • les communes

Ces cartes ont été constituées à partir du produit IGN ADMIN-EXPRESS-COG 2021 pour ce qui est des contours géographiques et des codes INSEE.

Les informations relatives aux Pays et aux PETR (Pôles d’Equilibre Territorial et Rural) proviennent du SIG de la région Centre – Val-de-Loire.
Les données concernant les Pays sont de avril 2021. Celles relatives aux PETR datent de octobre 2021.

Les informations relatives aux ComCom (EPCI) proviennent du site BANATIC (Base nationale de l’intercommunalité) – édition 2021.

Les informations concernant les départements et la région sont de 2021 et du domaine public (wikipedia en l’occurrence).

Utiliser le filtrage par calque (à gauche) pour accéder par un simple click aux informations des entités de chaque niveau (commune, communauté de commune, pays, PETR, département, région).
Que ce soit pour connaitre la densité de population d’une commune, le site internet d’une communauté de communes ou la superficie d’un département.

Si vous constatez des erreurs, merci de me le signaler.

 

Voir en plein écran

 

Téléchargement des cartes administratives de la région Centre – Val-de-Loire

 

 

 

 

 

 

 
 
 
— Publié le 05 novembre 2017 / Mis à jour le 13 novembre 2021 —
 
 

ComCom d’une région avec QGIS

Communautés de communes (Comcom), Communauté d’agglomération, Communautés urbaines, Métropoles, aujourd’hui les EPCI (Établissements public de coopération intercommunale) sont les principaux acteurs en charge de la mise en place des voies vertes ou des véloroutes.
Il est donc intéressant de connaitre les limites géographiques de ces établissements et d’avoir quelques informations sur eux, pour savoir qui est susceptible de faire quoi et où.

Cette première page, rédigée sous la forme d’un tutoriel, montre comment, à l’aide de QGIS, agréger et organiser sur une carte les informations disponibles sur ce sujet.

Une seconde page montrera comment intégrer tout cela sur une carte uMap en tant que simple calque.

Il s’agit d’un tutoriel d’initiation à QGIS. Rien de très compliqué. Les utilisateurs avertis de QGIS n’apprendront rien.

Si vous êtes pressé ou peu motivé pour comprendre les manipulations avec le SIG QGIS, vous pouvez télécharger le fichier résultat en bas de page et passer à la page suivante qui explique comment prendre en compte ce fichier avec une carte uMap.

Ce tutoriel a pris comme exemple la région Centre-Val de Loire, mais il peut être transposée sans difficultés à une autre région.

 

Elaboration du fichier des EPCI pour la région Centre Val-de-Loire

 

Pré-requis : disposer de QGIS 2.18 (ou +).
QGIS peut être installé sans difficultés sur un PC sous windows.

Si il existe bien un fichier shapefile (format de données utilisé par les systèmes d’informations géographiques pour décrire la géométrie d’objets) au niveau national, je n’ai rien trouvé au niveau régional pour la seule région Centre – Val-de-Loire. D’autre part les données associées à ces fichiers sont des données de référence (code INSEE notamment) et il est nécessaire de les compléter par d’autres données, disponibles par ailleurs.

Pour obtenir le résultat final voici comment j’ai finalement procédé :
 
J’ai commencé par ajouter dans QGIS, une couche vecteur, par chargement du fichier EPCI issu du produit ADMIN-EXPRESS-COG . Fichier mise à disposition par l’IGN. Le produit ADMIN-EXPRESS-COG décrit le découpage administratif du territoire métropolitain et ultra-marin.
Les données du produit ADMIN-EXPRESS-COG sont utilisables gratuitement sous licence ouverte Etalab.

EDIT 2021/11 : Vous pouvez également trouver les fichiers ADMIN-EXPRESS-COG sur ce site.

J’ai utilisé l’édition 2017 du produit. Le produit ADMIN-EXPRESS-COG contient les couches de données ou classes d’objets suivantes :

Géométrie « moyenne échelle »

  • ARRONDISSEMENT_DEPARTEMENTAL
  • CHEF_LIEU
  • COMMUNEDEPARTEMENT
  • EPCI
  • REGION

Géométrie généralisée à partir des géométries « moyenne échelle »

  • ARRONDISSEMENT_DEPARTEMENTAL_CARTO
  • COMMUNE_CARTO
  • DEPARTEMENT_CARTO
  • EPCI_CARTO
  • REGION_CARTO

J’ai choisi de travailler avec la géométrie « moyenne échelle ». Ce qui a pour conséquence d’avoir des contours géographiques plus fins mais aussi des fichiers plus lourds à manipuler. Le fichier est chargé avec un encodage CP 1252 et un SCR « EPSG:2154,RFG93 / Lambert-93 ».

 

 

Les attributs de la couche EPCI ainsi chargée sont relativement simples. On peut les voir via un click droit sur le nom de la couche et via le menu « Table d’attributs ».

Nous avons :

  • un identifiant
  • le code EPCI
  • le nom de l’EPCI
  • le type d’EPCI
 

 

Pour compléter ces informations, je me suis tourné vers le site du ministère de l’intérieur concernant l’intercommunalité. En effet le site BANATIC met à disposition de tous un certain nombre d’informations sur les intercommunalités.

 

 

Parmi toutes les informations disponibles, le fichier excel « Coordonnées des regroupements » m’a paru le plus intéressant.
En effet il fournit, sous la forme d’un fichier Excel, de multiples informations telles que la commune du siège de l’EPCI, le nom et prénom du président, l’adresse complète de l’EPCI, le numéro de téléphone, parfois l’email, le site internet, etc. Informations qui peuvent être fastidieuse à collecter une à une. Nous allons donc utiliser ce ficher pour compléter notre futur calque.

Point important, dans le fichier, chaque EPCI est identifié par son N° SIREN. Code qui dans le fichier EPCI précédent correspond à l’attribut Code_EPCI.

Pour compléter la couche vecteur « EPCI », nous allons donc effectuer une jointure entre les données tabulaires de cette couche et celles du fichier Excel « Coordonnées des groupements – Région Centre-Val de Loire » issue du fichier .csv.
L’opération de jointure consiste simplement à « ramener » les champs du fichier Excel dans les données tabulaires de la couche pour chacun des EPCI dont le N° SIREN est égal au Code_EPCI.

Au préalable avant d’effectuer cette opération, j’ai supprimé toutes les lignes du fichier Excel dés lors que le type de l’EPCI était différent de CA (Communauté d’Agglomération), de CC (Communauté de Communes), de CU (Communauté Urbaine) ou de METRO (Métropoles). Seuls ces types d’EPCI sont présents dans le fichier EPCI. Et ce de façon à alléger le fichier à manipuler.
Ensuite j’ai enrichi le fichier, notamment en mettant à jour, la colonne « Site Internet » qui était très faiblement renseignée.
Enfin le fichier est sauvegardé au format csv et il est renommé « coordonnees_epci_24.csv« . 24 étant le code INSEE de la région Centre-Val de Loire.

Pour pouvoir effectuer la jointure nous chargeons le fichier coordonnees_epci_24.csv avec un encodage CP1252 comme une nouvelle couche vecteur. La couche coordonnees_epci_24 est crée.

 

 

Ensuite sur la couche « EPCI » via le click droit, il faut pour accéder au menu « Propriétés – Jointure » et ajouter une jointure (bouton + en bas). La couche à joindre est forcément la couche « coordonnees_epci_24 ».
La jointure doit se faire sur le code « siren_epci » ( table EPCI) et le code « N° SIREN » ( fichier « Coordonnées des groupements – Région Centre-Val de Loire » ).

Nous décochons la case « Mettre la couche jointe en cache dans la mémoire virtuelle ».
Nous choisissons de ne pas mettre de préfixe pour les attributs ramenés par la jointure. Et ce pour éviter d’avoir des noms trop longs. Par contre il faut bien veiller à ce que le nom d’un attribut soit bien unique de part et d’autre.

Je n’ai pris (filtrage) que les attributs suivants :

  • Région siège
  • Département siège
  • Commune siège
  • Date de création
  • Nombre de membres
  • Population
  • Civilité Président
  • Prénom Président
  • Nom Président
  • Adresse du siège_1
  • Code postal du siège
  • Téléphone du siège
  • Courriel du siège
  • Site internet

Une fois la jointure définie, il suffit de l’appliquer puis de quitter le menu Jointure via le bouton « OK »

 

 

Une fois la jointure effectuée, il nous suffit d’ouvrir la table des attributs de la couche « ECPI » pour vérifier que celle-ci c’est bien passée et que les attributs sélectionnés dans la couche coordonnees_epci_24 ont bien été intégrés.

 

 

Ce qui est bien le cas.
On voit aussi que les EPCI hors région Centre-Val de Loire ont des valeurs à NULL puisque la jointure s’appuyer sur le périmètre de la Région Centre-Val de Loire seul.
Nous allons utiliser ce fait pour filtrer les EPCI et ne garder que les EPCI de la région Centre-Val de Loire.

Pour cela nous utilisons le menu « Vue – Sélection – Sélectionner des entité par valeur« . Nous sélectionnons les EPCI de la Région sur la base de l’attribut « Region siège » non égal « à NULL ». On ne garde que les EPCI qui ont fait l’objet d’une jointure avec le fichier « coordonnees_epci_24 ». C’est à dire ceux de la région Centre-Val de Loire.

 

 

Voici les EPCI sélectionnées :

 

 

Ensuite nous sauvegardons la couche vecteur EPCI :

  • au format geojson sous le nom de « epci_24_brut« 
  • avec le SCR (Système de Coordonnées de Référence) « EPSG:4326, WGS 84 »
  • en n’enregistrant que les entités sélectionnées (Case à cocher !)
  • et en filtrant l’attribut ID qui ne nous servira pas.
 

 

La sauvegarde de la couche crée par défaut la couche « epci_24_brut ». Il suffit de désélectionner la couche EPCI pour voir que la couche epci_24_brut a bien été crée:

 


 

Nous avons créé la couche « epci_24_brut »avec le SCR (Système de Coordonnées de Référence) « EPSG:4326, WGS 84 » et non avec le SCR « EPSG:2154,RFG93 / Lambert-93 » de façon à pouvoir intégrér cette couche par la suite dans uMap.
Je l’ai appelé volontairement «  »epci_24_brut » car nous allons maintenant uniformiser l’intitulé des labels de cette nouvelle couche et les ordonner de façon à pouvoir les afficher par la suite sur la carte uMap avec un minimum de paramétrage.
Pour cela nous utilisons le traitement « Refactoriser les champs ». Traitement qu’il convient de rechercher dans la liste des traitements possibles (Utilisez la recherche avec le mot-clé « refact »).

L’outil « Refactoriser les champs » nous permet d’ordonner les champs et si nécessaire de les renommer.
Comme nous travaillons avec un fichier geojson, nous faisons le choix d’avoir des labels explicites. Par exemple « Prénom du Président ». Si l’on travaillait avec un fichier shapefile, le nom de l’attribut ne devrait pas dépasser 10 caractères.

Le champ « CODE_EPCI » est renommé en « Code EPCI », « NOM_EPCI » en « Nom EPCI », « TYPE_EPCI » en « Type EPCI », « Adresse du siège_1 » en « Adresse »
Nous mettons en tête de liste le champ « Nom EPCI » puis le code EPCI, … etc.
L’ordre d’affichage des informations sur la carte uMap reprendra par défaut l’ordre des attributs. Il est donc important de le peaufiner.

Nous veillons à ce que le résultat du traitement soit bien enregistré dans un nouveau fichier de type geojson. Comme c’est le fichier final nous l’appelons « epci_21 » (voir le champ refactorisé) :

 

 

Après exécution du traitement une couche nommée « Refactorisé » est crée. Elle correspond au chargement du fichier « epci_21.geojson » qui a été sauvegardé à l’issue du traitement.

 

 

Voilà nous disposons maintenant de notre fichier geojson des EPCI de la région Centre – Val-de-Loire.

Si maintenant nous voulons un fichier shapefile, il suffit de sauvegarder la couche « Refactorisé » au format shapefile. Seulement avant de faire cela nous allons reprendre les labels car sinon ils seront tronqués lors de la sauvegarde.
Pour faire cela nous utilisons de nouveau le traitement « Refactoriser les champs » en spécifiant la sauvegarde du résultat dans un fichier shapefile « epci_21 ».

 

 

Une nouvelle couche appelée par défaut « Refactoré » est de nouveau crée par défaut. Les attributs correspondent bien aux attributs que nous avons choisi pour respecter la contrainte des 10 caractères pour les noms d’attributs dans les fichiers shapefile.

 

 

 
 Nous disposons donc maintenant dans le répertoire que nous avons sélectionné lors du traitement « Refactor » de notre fichier « epci_24.geojson » et de notre jeu de fichiers shapefile « epci_24 ».

Le fichier geojson fait près de 14 Mo. En partant, dés le début, avec l’objet EPCI_CARTO, qui est construit avec une géométrie généralisée à partir des géométries « moyenne échelle », la taille de fichier final serait moindre.

Nous pouvons maintenant quitter QGIS.

Dans l’étape suivante nous verrons comment intégrer le fichier .geojson dans un carte uMap et comment afficher les informations liées à chaque EPCI.

 

>>> Afficher Les EPCI sur une carte uMap


 

Mise à jour du 13 novembre 2021

Les fichiers résultats ci-dessous ont été mis à jour avec les données ADMIN-EXPRESS-COG du 19 mai 2021 et le fichier Banatic du 01 octobre 2021.
Les url des sites internet ont été mises à jour et vérifiées.

Le tutoriel n’a pas été mis à jour mais les étapes à suivre non pas changées.
 
 

Téléchargement des EPCI de la région Centre – Val-de-Loire

 
Voici les fichiers – Mise à jour du 13/11/2021 :
 

 

 
 
— Publié le 05 novembre 2017 / Mis à jour le 13 novembre 2021 —
 
 

Comcom d’une région avec uMap

Ce tutoriel fait suite au tutoriel Comcom d’une région avec QGIS.

Disposer d’un fichier des EPCI de la région Centre – Val-de-Loire c’est bien mais encore faut-il pouvoir l’utiliser sur une carte. Nous allons donc voir comment intégrer le fichier .geojson crée précédemment et comment configurer le calque pour afficher les informations relatives à chaque EPCI.

Pré-requis: Disposer d’un compte et avoir créé une carte uMap.

Pour avoir une meilleure compréhension des écrans vous pouvez cliquer sur les images ci-dessous pour les agrandir.

 

Utilisation du fichier EPCI région Centre-Val de Loire avec une carte uMap

 

Dans uMap se mettre en mode Edition.

Ouvrir l’onglet « Importer des données » (Premier icône du second menu vertical))
A l’aide du bouton « Parcourir » chargé le fichier epci_24.geojson créé à l’issue du tutoriel Comcom d’une région avec QGIS. Le fichier peut aussi être télécharger depuis cette page. Voir en bas de page.

Attention à bien sélectionner « Importer dans un nouveau calque ». De façon à avoir un calque spécifique que vous pourrez masquer par la suite.

 

 

Puis cliquer sur le bouton « Importer ».

Voici ce que vous devez obtenir :

 

 

Comme des goûts et des couleurs on ne discute pas, on va commencer par changer cela !
Pour cela on va éditer le calque crée.
Le quatrième icône du second menu vertical permet de lister la liste des calques.

L’icône « crayon » permet ensuite d’éditer le calque epci_24_geojson.

 

 

On commence par renommer le calque en « EPCI de la région Centre-Val de Loire ». Nom plus lisible que epci_24_geojson Et on ajoute une description.

 

 

Après on change la couleur et l’épaisseur du trait via les menus « Couleur » et « épaisseur ». Ici on a choisi l’indigo. Comme la couleur de remplissage n’est pas encore spécifiée elle passe aussi à l’indigo.

Pour avoir une couleur de remplissage différente de la couleur des contours, il faut utiliser le menu « Remplissage » situé plus bas.
Il aussi préférable d’ajuster l’opacité du calque si on veut voir quelque chose. Pour cela on utilise le menu « Opacité du remplissage »

 

 

A noter que si le calque doit être superposé à un autre calque (par exemple des itinéraires), il peut être judicieux de sélectionner « Remplissage » à « ON », de choisir une couleur quelconque (blanche par exemple) et mettre l’opacité à zéro. Cela aura pour effet de rendre la couche transparente tout en conservant l’interaction possible sur la carte pour avoir les informations.
 

Maintenant on va paramétrer le calque pour que les informations des EPCI s’affichent lorsqu’on clique dessus.

Pour cela il suffit d’ouvrir le menu « Options d’intéractions » et de sélectionner « Tableau » comme style de Pop-up.

 

 

Ensuite on ferme le menu et on enregistre la carte. L’enregistrement peut prendre un peu de temps. Être patient.

Pour voir le résultat il faut désactiver le mode Edition de la carte.

 

Voici ce que vous devriez obtenir. Cliquer sur un EPCI sur la carte pour voir les informations qui le concerne.

 

 

 

A l’aide de QGIS et de données du domaine public (OpenData), on a donc réussi à élaborer une couche graphique relative aux EPCI de la région Centre – Val-de-Loire. qui peut être facilement affichée sur une carte uMap.
 

Préparer l’itinéraire d’une randonnée vélo – 5

Important: Cet article, qui méritait d’être actualisé, a été réécrit sous la forme de tutoriels vidéo que vous pouvez voir sur cette page.
 
 
Nous avons vu précédemment comment construire la trace GPX de l’itinéraire Amboise – Montluçon en repartant de traces existantes.

Nous allons dans cette 5-ième et dernière étape :

  • Compléter ce tracé GPX avec les altitudes manquantes
  • Exporter notre tracé final vers les sites communautaires Strava , Openrunner, GPSies ou VisuGPX

 

Amboise – Montluçon

 

Correction des altitudes

mygpsfiles-38

Lorsqu’on regarde la courbe des altitudes, on peut constater qu’il manque des altitudes.

Ce qui n’est pas étonnant dans la mesure où les points des fichiers « Indre à vélo » ne comportait pas eux-mêmes d’altitude. Même chose pour le fichier V87 – Est creuse.

Difficile dans ce cas de pouvoir évaluer un dénivelé positif (cumul des montées en mètres) et un dénivelé négatif (cumul des descentes en mètres) pour le parcours.

 

Pour modifier ou rajouter les informations d’altitude dans un fichier .gpx il existe 2 possibilités :

1/ en s’appuyant sur des outils de conversion. Le fichier est dans ce cas modifié puis peut être téléchargé. GPS Visualizer (http://www.gpsvisualizer.com) offre ce type de convertisseur.

 

2/ en important le fichier dans un site communautaire

Un parcours ou une activité est créée par import de la trace. Les altitudes manquantes sont remplacées au chargement du fichier. Sites communautaires possibles :

 

Correction des altitudes avec GPS Visualizer (http://www.gpsvisualizer.com) :

 

Ouvrir la page http://www.gpsvisualizer.com/convert_input

Sélectionner le radio-bouton GPX. Charger le fichier GPX amboise-montlucon.gpx via le bouton Parcourir.

Sélectionner l’option « Nasa SRTM3 database » pour l’option « Add DEM elevation data »

gpsvisualizer-1
Valider en cliquant sur le bouton Convert :

Une nouvelle page apparait avec un lien pour télécharger le fichier converti :

gpsvisualizer-2

Nous sauvegardons le fichier sous un nouveau nom. amboise-montlucon-sf2-srtm3.gpx par exemple :

gpsvisualizer-3
Chargeons ce nouveau fichier dans MyGPSfiles :

mygpsfiles-39
La courbe d’altitudes est maintenant complète.

Il est indiqué un dénivelé positif de 3478 m et un dénivelé négatif de 3329 m. On verra que les informations de dénivelés cumulées sont à prendre avec beaucoup de précautions.

 

En déplaçant le curseur sur la courbe de niveau vous pouvez voir où sont positionner les pics d’altitude. Dans le cas présent le point haut (637 m) se situe près de Toulx-Sainte-Croix :

mygpsfiles-40

 

Correction des altitudes avec  Openrunner (http://www.openrunner.com)

 

La planification d’un parcours nécessite d’être enregistré dans Openrunner et d’avoir un compte.

Pour obtenir les altitudes de la trace amboise-montlucon-sf2.gpx, il suffit de créer un parcours par importation du fichier.

Pour cela il faut ouvrir la fenêtre d’importation de fichiers en cliquant sur l’icône GPS située en haut à gauche :

openrunner-1Puis de saisir le nom du fichier GPX à charger.

Une fois chargée la trace s’affiche en arrière-plan de la fenêtre qui peut ensuite être fermée (croix en haut à droite) :

openrunner-2

Pour visualiser les altitudes, il faut au préalable sauvegarder le parcours. Pour cela il suffit de cliquer sur l’icône (disquette+) :

openrunner-3
openrunner-4

Vous pouvez supprimer l’affichage du jalonnement 5 km en mettant le curseur situé à gauche à zéro.

openrunner-5

L’onglet description donne un dénivelé positif de 2972 m et un dénivelé négatif de 2823 m

En cliquant sur l’onglet « Profil altimétrique » vous accéder à la courbe des altitudes.

Comme avec MyGPSfiles, en vous positionnant sur le profil vous pouvez faire apparaitre sur la carte les lieux où se situent les points hauts.

openrunner-6

Le point le plus haut du parcours se situe à Toulx-Sainte-Catherine à 245 km d’Amboise.

Le dénivelé positif cumulé jusqu’à ce point est évalué à 2196 m (sur 2972 m pour Montluçon).

 

Correction des altitudes avec  GPSies (http://www.gpsies.com)

 

La création d’un parcours sur le site GPSies nécessite d’être enregistré et d’avoir un compte.

Pour la création du parcours à partir de la trace GPX amboise-montlucon.gpx le plus simple est d’utiliser le sous-menu « Transférer » du menu « Créer » :

gpsies-1

Saisissez un nom pour le parcours, cochez l’activité « Tour à vélo » et remplissez si vous le souhaitez  les autres éléments demandés :

gpsies-1b

En bas de formulaire, charger le fichier amboise-montlucon-sf2.gpx :

gpsies-2

Puis Sauvegarder.

Le résultat suivant s’affiche :

gpsies-3
gpsies-4

Le point le plus haut est affiché comme étant à 602 m.

Le dénivelé positif est donné pour 3659 m et le dénivelé négatif pour 3509 m.

 

En cliquant sur l’onglet « Profil altimétrique » vous accéder à la courbe des altitudes.

Comme avec MyGPSfiles ou Openrunner, en vous positionnant sur le profil vous pouvez voir où se situent les points hauts sur la carte.

gpsies-5

Sans surprise Toulx-Sainte-Catherine est bien le point le plus haut du parcours.

 

Correction des altitudes avec Strava (http://www.strava.com)

 

La création d’un parcours sur le site Strava nécessite d’être enregistré et d’avoir un compte.

Pour la création du parcours à partir de la trace GPX amboise-montlucon.gpx le plus simple est d’utiliser le sous-menu « Télécharger une activité » accessible sous l’icône + rouge situé en haut à droite :

strava-7

Choisissez l’option « Fichier » et sélectionner le fichier amboise-montlucon.gpx via le menu « Parcourir… » :

strava-8

Vous devriez obtenir ce message :

strava-9

Très logiquement Strava qui est orienté Activités (et pas uniquement parcours) n’aime pas notre fichier GPS car celui ne contient aucune information de type temps. Notre fichier .gpx contient uniquement des informations géographiques (latitude, longitude).

 

Pour contourner ce problème on va donc rajouter l’information nécessaire à l’aide de MyGPSfiles.

 

Charger le fichier amboise-montlucon.gpx dans MyGPSfiles.

Ouvrez le sous-menu « Boîte à outils » du menu « Fenêtres ».

Sélectionner l’option « Changer la vitesse » et choisissez une vitesse de  12 km/h

mygpsfiles-41

Modifier la trace en cliquant sur « Appliquer ». Cette opération rajoutera des informations de temps à la trace.

Sauvegarder la trace. Par exemple sous le nom amboise-montlucon-sf2-v12.gpx

 

Retourner sur le site Strava.com et charger la trace amboise-montlucon-sf2-v12.gpx comme vu précedement :

Maintenant Strava accepte notre trace gpx puisqu’elle comporte des informations de temps.

Compléter les informations demandées (Titre et type d’activité) :

strava-10

Puis Enregistrer et afficher :

strava-11strava-12

Strava nous affiche un dénivelé de 2476 m.

Correction des altitudes avec  VisuGPX (http://www.visugpx.com)

 

Contrairement aux autres sites VisuGPX permet d’affiner un certain nombre de paramètres liés à l’altitude lors du chargement du fichier GPX.

Chargeons notre trace amboise-montlucon-sf2.gpx dans l’application VisuGPX  (http://www.visugpx.com ) :

visugpx-1

Le volet « Gestion des altitudes » permet de jouer sur plusieurs paramètres :

  • L’option « source des altitudes » permet soit de rien pas modifier, soit récupérer des altitudes manquantes soit de remplacer toutes les altitudes depuis une base SRTM3
  • L’option « Lissage des altitudes » permet de + ou moins lisser les altitudes
  • L’option « Seuil de dénivelé » permet de positionner un seuil pour ne pas prendre en compte les erreurs d’étalonnage des GPS.

Dans notre cas la trace amboise-montlucon-sf2.gpx comporte des données réelles et des manques en termes d’altitude. On peut donc faire le choix de récupérer uniquement les altitudes manquantes.

Ensuite on peut se contenter de lisser sur 5 points et retenir un seuil de dénivelé à 10 m (valeur par défaut).

Voici le résultat avec VisuGPX :

visugpx-2
visugpx-3

Le dénivelé positif affiché est de 3844 m et le dénivelé négatif de 3695 m.

 

Conclusions sur le sujet altitudes et dénivelés

 

Si l’on sait maintenant construire une trace GPX , ajouter les altitudes et des informations de temps, on voit qu’il est beaucoup plus difficile d’avoir une information fiable sur les dénivelés cumulés.

 

MyGPSFiles + GPSVisualizer

Openrunner

GPSies

Strava

Visu GPX

Dénivelé +

3 478 m

2 972 m

3 659 m

2 476 m

3 677 m

Dénivelé –

3 429 m

2 823 m

3 509 m

3 528 m

 

Lorsqu’une trace ne comporte pas de données d’altitude, l’application soit remplace toutes les données existantes soit rajoute des données d’altitude. Soit en provenance de la base SRTM3, soit en provenance de la base IGN.

A priori la base IGN devrait être plus fiable que la base SRTM3 (fiabilité à 90m seulement). Maintenant tous les sites n’y ont peut-être pas accès.

Mais les applications appliquent aussi un algorithme de lissage pour calculer le dénivelé cumulé. Notamment pour éviter de prendre en compte des données GPS qui seraient aberrantes.

Résultat chaque application ayant ces propres paramètres de lissage, aucune application donnera les mêmes résultats.

 

Conclusion, il est préférable de ne retenir du dénivelé que l’ordre de grandeur et surtout ne pas sous-évaluer les côtes à grimper !

 

– Fin de l’épisode 5 –

 

La construction de traces GPX ne devrait maintenant plus avoir de secrets pour vous. Même chose pour ce qui est du chargement d’une trace dans le site communautaire de votre choix.

Il ne reste plus qu’à aller sur le terrain et qui sait peut être enregistrer la trace (réelle cette fois-ci) de la rando.

En attendant vous pouvez télécharger la trace Amboise – Montluçon construite dans ce tutoriel.

 

Préparer l’itinéraire d’une randonnée vélo – 4

Important: Cet article, qui méritait d’être actualisé, a été réécrit sous la forme de tutoriels vidéo que vous pouvez voir sur cette page.
 
 
Nous avons vu précédemment  comment utiliser l’application Strava pour choisir un itinéraire Jeu-les-Bois – Saint-Pierre-le-Bost et obtenir la trace GPX correspondante.

A ce stade nous disposons donc maintenant des traces GPX des itinéraires suivants :

  • Amboise (Gare) – Jeu-les-Bois
  • Jeu-les-Bois – Saint-Pierre-le-Bost

Nous allons dans cette 4-ième étape :

  • Obtenir le tracé entre Saint-Pierre-le-Bost et Montluçon
  • Assembler les 3 tracés pour obtenir le tracé AmboiseMontluçon

 

Saint-Pierre-le-Bost – Montluçon

 

Pour construire la trace GPX correspondant nous allons partir du fichier GPX fournit par le département de la Creuse.
La trace peut être téléchargée sur la page suivante.

On charge la trace dans MyGPSfiles :

mygpsfiles-25

La trace GPX contient 5 segments que nous mettons en évidence :

mygpsfiles-26

On ne conserve que les segments qui nous intéressent :

mygpsfiles-27

Le segment veloroute_est_3.gpx va bien au-delà de Chambon-sur-Voueize, aussi le coupons nous au niveau de Chambon.

Après avoir sauvegardé les 3 traces qui nous intéressent nous les rechargeons pour les assembler :

mygpsfiles-28

Et nous sauvegardons la trace sous le nom de st-pierre-chambonchard.gpx.

 

L’itinéraire Chambonchard – Montluçon correspond à la véloroute des Combrailles et fait partie de la V87.
Nous utiliserons la trace GPX du site de l’Allier. Voir le lien « Télécharger le tracé au format .GPX ».

Nous chargeons la trace exportée depuis le site, sous le nom de v87-combrailles.gpx, dans MyGPSfiles :

mygpsfiles-29

La trace est constituée de 41 segments et orientée Nord – Sud.

Par sécurité nous vérifions que tous les segments de la trace sont contigus et orientés dans le même sens.
Pour cela le plus simple consiste à extraire les segments de la trace sous forme de traces et à vérifier visuellement :

mygpsfiles-30

Comme tous les segments sont contigus et orientés Nord –Sud nous pouvons donc les fusionner et inverser le sens de la trace :

mygpsfiles-31

Puis nous sauvegardons la trace sous le nom chambonchard-montlucon.gpx

 

Pour obtenir la trace de l’itinéraire Saint-Pierre-le-Bost – Montluçon, il nous suffit d’assembler les traces st-pierre-chambonchard.gpx et chambonchard-montlucon.gpx :

mygpsfiles-32

Puis sauvegarder la trace résultat sous un nouveau nom. saint-pierre-montlucon.gpx par exemple.

 

Amboise  – Montluçon

 

Pour obtenir la trace finale, il suffit d’assembler les traces des itinéraires :

  • Amboise (Gare) – Jeu-les-Bois
  • Jeu-les-Bois – Saint-Pierre-le-Bost
  • Saint-Pierre-le-Bost – Montluçon

mygpsfiles-33

mygpsfiles-34

Puis de sauvegarder la trace résultat sous le nom de amboise-montlucon.gpx :

mygpsfiles-35

La trace ainsi assemblée comporte 16 segments et fais 321,7 km.

 

Simplification de la trace

Comme la trace comporte beaucoup de points (9335) nous allons la simplifier. Cela permettra de charger plus facilement le fichier correspondant sur un smartphone ou un GPS.

Pour cela, ouvrir le sous-menu « Boite à outils » du menu « Fenêtres » et activer l’onglet « Taille » de la Boite à outils. Cocher l’option « Simplifier avec ce facteur ». Choisir 2 comme coefficient de réduction.

Cette option Réduit le nombre de points en utilisant l’epsilon donné. Cette valeur, en mètre, est utilisée dans l’algorithme de Douglas-Peucker.

mygpsfiles-36

Cliquer sur Appliquer pour simplifier la trace.

mygpsfiles-37

Après simplification la trace comporte 3432 points.

 

Sauvegarder la trace par exemple sous le nom amboise-montlucon-sf2.gpx (sf2 pour simplification facteur 2).

Recharger la trace :
mygpsfiles-38

 

– Fin de l’épisode 4 –
Nous verrons dans une prochaine étape :

Préparer l’itinéraire d’une randonnée vélo – 3

Important: Cet article, qui méritait d’être actualisé, a été réécrit sous la forme de tutoriels vidéo que vous pouvez voir sur cette page.
 
 
Nous avons vu précédemment  comment utiliser l’application MyGPSfiles pour obtenir la trace GPX de l’itinéraire Amboise – Jeu-les-Bois à partir du fichier GPX de l’itinéraire officiel de l’Indre à vélo et d’une trace GPX VierzonAmboise.

Nous allons dans cette 3-ième étape, définir le tracé entre Jeu-les-Bois (au sud de la véloroute Indre à vélo ) et Saint-Pierre-le-Bost (au nord de la véloroute Est Creuse).

 

Jeu-les-Bois – Saint-Pierre-le-Bost

 

af3v
L’étape Jeu-les-BoisSaint-Pierre-le-Bost constitue le chaînon manquant entre l’Indre à vélo et la véloroute Est Creuse.

Pour déterminer le tracé à suivre on va retenir un itinéraire :

  • faiblement véhiculée
  • de préférence avec une faible pente
  • passant par les sites touristiques que sont : La Châtre, Saint-Sévère-sur-Indre  et la source de l’Indre

 

La méthode manuelle consisterait à étudier la carte et à tracer point par point la trace GPX de l’itinéraire souhaité. Cette méthode si elle est acceptable pour modifier un itinéraire court est fastidieuse pour créer un itinéraire plus long de toutes pièces.

Il préférable de passer par un configurateur d’itinéraire.

Voici un exemple avec Strava.com (nécessite d’être enregistré et d’avoir un compte) :

 

Création de l’itinéraire dans Strava.com

Le menu en haut à droite permet d’accéder à la création d’un itinéraire :

strava-1

Faites une recherche de Jeu-les-bois pour positionner le point de départ :

strava-2

Assurez-vous que vous avez activé l’activité Sortie à vélo.

En cliquant sur la carte, positionnez le premier point au voisinage du dernier point de la trace amboise-jeu.gpx (Carrefour de la D12b et de la D19). Il apparait en vert sur la carte :

strava-3

Puis rajoutez un point dans le centre de La Châtre. Strava propose alors un itinéraire :

strava-3b

A première vue pourquoi pas ?

Maintenant il serait dommage de ne pas passer devant la maison de Georges Sand. On va donc déformer l’itinéraire et rajouter un point à l’itinéraire :

strava-4

Maintenant rapide coup d’œil au site ViaMichelin ou au trafic routier de l’Indre montre que la D943 doit être plutôt véhiculée.

D’autre part Sarzay à l’air d’avoir un beau château donc peut être faut-il plutôt passer par Sarzay.

Bref des choix doivent être faits. Forcément subjectifs.

Voici l’itinéraire pressenti entre jeu-les-Bois et La Châtre :

strava-4b

On poursuit en rajoutant un point à Saint-Sévère-sur-Indre (tournage du film « Jour de Fête » de Jacques Tati) un point à la source de l’Indre et en privilégiant les routes faiblement véhiculées.

strava-5

Une fois l’itinéraire défini, on l’enregistre :

strava-4c

On peut ensuite l’exporter via le bouton Exporter :

strava-6

On l’exporte sous le nom de jeu-st-pierre.gpx.

Une fois rechargées dans MyGPSfiles les traces amboise-jeu.gpx et jeu-st-pierre.gpx voici ce que cela donne :

mygpsfiles-23

On peut assembler les 2 traces pour produire une trace amboise-st-pierre.gpx :

mygpsfiles-24

On obtient une trace de 222 km constitué de 12 segments.

Par contre lorsqu’on regarde la courbe des dénivelés, on peut constater qu’il manque des altitudes.

En fait ce n’est pas étonnant dans la mesure où les points des fichiers « Indre à vélo » ne comportait pas eux-mêmes d’altitude. On verra plus tard comment on peut « rajouter » les altitudes à ces points.

 

– Fin de l’épisode 3 –
Comme l’objectif est de rejoindre Montluçon nous verrons dans une prochaine étape :

Préparer l’itinéraire d’une randonnée vélo – 2

Important: Cet article, qui méritait d’être actualisé, a été réécrit sous la forme de tutoriels vidéo que vous pouvez voir sur cette page.
 
 
Nous avons vu précédemment  comment utiliser l’application MyGPSfiles pour obtenir la trace GPX de l’itinéraire Chenonceau – Jeu-les-Bois à partir du fichier GPX de l’itinéraire officiel de l’Indre à vélo.

Nous allons dans cette 2-ième étape prolonger la trace Chenonceau -Jeu-les-Bois jusqu’à Amboise (gare) en ré-utilisant partiellement une trace existante.

Amboise (gare) – Jeu-les-Bois

 

Courant 2015, j’ai parcouru la vallée du cher de la gare de Vierzon au camping d’Amboise, je vais donc repartir de cette trace.
Cette trace est disponible sur http://www.openrunner.com/index.php?id=5326057

Après chargement dans MyGPSfiles des traces chenonceau-jeu.gpx et vierzon-amboise.gpx voici ce qu’on obtient :

mygpsfiles-12b

 

Pour obtenir le tracé gare d’Amboise – Chenonceau, il va nous falloir :

  • Inverser les points de la trace vierzon-amboise.gpx
  • Couper la trace au voisinage du début de la trace chenonceau-jeu.gpx
  • Modifier la trace pour qu’elle parte de la gare (et non du camping)

Une fois la trace vierzon-amboise inversée et après zoom au voisinage du début de la trace chenonceau-jeu.gpx voici ce que nous obtenons :

mygpsfiles-12c

La trace chenonceau-jeu.gpx logiquement démarre du village de Chenonceau.

La trace vierzon-amboise.gpx passe elle au sud du château de Chenonceau.

Nous allons donc couper la trace chenonceau-jeu.gpx pour qu’elle démarre au niveau du pont et ne conserver de la trace vierzon-amboise.gpx que le début de la trace de Amboise au pont de Chenonceau.

Nous fusionnerons ensuite les 2 traces.

Pour modifier la trace chenonceau-jeu.gpx, il faut l’éditer (bouton Edit dans le panneau de droite – la trace doit être sélectionnée dans la liste) :

mygpsfiles-13

Puis en cliquant le point au plus près du pont avec le bouton droit choisir le menu « couper » :

mygpsfiles-13b

Une fois la trace coupée, cliquer sur un point en amont de la coupure et effacez le segment :

mygpsfiles-14

Voici le résultat final :

mygpsfiles-15

Sauvegarder la trace modifiée sous un nouveau nom, par exemple pont-chenonceau-jeu.gpx

 

Pour ce qui est de la modification de la trace vierzon-amboise.gpx voici comment nous procédons :

  • Nous ouvrons la trace vierzon-amboise.gpx
  • Nous coupons la trace au niveau du pont de Chenonceau
  • Nous supprimons le segment en aval du pont

mygpsfiles-16

La trace démarrant au camping d’Amboise et non à la gare, il faut la modifier. Pour cela nous utilisons l’éditeur :

mygpsfiles-17

Nous coupons la trace au niveau de l’île d’Amboise :

mygpsfiles-18

Et nous modifions le tracé en rajoutant l’itinéraire vers la gare :

Pour cela il faut « reprendre le dessin » (menu accessible en cliquant sur un point de l’itinéraire) et rajouter les points qui manquent pour rejoindre la gare.

Puis inverser les points de la trace finalisée (sens Amboise -> pont de Chenonceau) :

mygpsfiles-19

Puis penser à sauvegarder la trace sous un nouveau nom. amboise-pont-chenonceau.gpx par exemple.

Il reste plus qu’à recharger nos 2 traces :

mygpsfiles-20

Et à les fusionner :

mygpsfiles-20b

Puis à sauvegarder le fichier all.gpx sous un nouveau nom. amboise-jeu.gpx par exemple.

mygpsfiles-21

La trace amboise-jeu.gpx comporte 11 segments et fais 161,8 km.

Si on fait une extraction des segments contenu dans la trace, on retrouve bien nos 11 segments initiaux :

mygpsfiles-22

 

 – Fin de l’épisode 2  –

Comme l’objectif est de rejoindre Montluçon  nous verrons dans une prochaine étape :

Préparer l’itinéraire d’une randonnée vélo – 1

Important: Cet article, qui méritait d’être actualisé, a été réécrit sous la forme de tutoriels vidéo que vous pouvez voir sur cette page.
 
 

Avec ces quelques pages je vais essayer de montrer comment l’informatique peut être utiliser pour préparer un itinéraire de randonnée vélo.

Très honnêtement j’aurai plutôt dû appeler cette page L’art et la manière de couper des traces GPX en 4

mygpsfiles-0

 

Quelques précisions sur l’usage du GPS …

Dés qu’on parle de GPS on a rapidement 2 camps qui s’opposent:

les « contre »

Qui, amoureux des cartes papiers, n’ont pas d’appétence à suivre un itinéraire sur un GPS ou un smartphone dont l’écran est minuscule et qui les oblige à se prendre la tête avec la gestion de l’énergie.

Les « pour »

Qui partent sans cartes et qui sont capables d’improviser un itinéraire en s’appuyant sur de multiples applications, moyennant une gestion de l’énergie (e-werk, panneaux solaires, power bank, …)

Enfin le troisième camp (souvent le plus important) qui ne connait pas bien le sujet et qui n’a pas vraiment d’avis tranché.

 

Pour ma part, j’utilise le GPS. Attention pas l’application (mobile ou GPS) qui va me dire où je dois aller mais les satellites qui me disent où je suis et accessoirement si je m’écarte du tracé prévu. Tracé que j’ai moi-même construit préalablement à ma rando. Et pour être franc, je m’écarte souvent du tracé prévu.

J’aime les cartes (papier / numérique) et j’adore construire l’itinéraire par où je vais passer avant de partir. Quitte à changer et à improviser en cours de route. Préparer un itinéraire permet aussi de préparer son voyage (tourisme, hébergement, …).

J’utilise une application GPS qui va me conseiller un itinéraire que lorsque je suis dans une grosse agglomération et que je n’ai pas anticipé l’itinéraire. Mais la plupart du temps lire les panneaux de signalisation me suffit.

 

Amboise – Montluçon ou l’art et la manière de préparer un itinéraire

Introduction

Cela fait un petit moment que j’envisage de rejoindre Toulouse en partant d’Orléans.

Pour avoir regardé quelques options, j’ai finalement retenu l’option via la V87 (Montluçon – Cahors). J’ai sans trop de difficultés trouvé les traces pour suivre la V87 à partir de Montluçon.

Reste à rejoindre Montluçon.

Grâce à l’AF3V région Centre-Val-de-Loire  j’ai découvert qu’une véloroute « L’Indre à Vélo » était maintenant balisée jusqu’au sud de Châteauroux. Un rapide coup d’œil à la carte AF3V région Centre montre qu’entre Jeu-les-Bois et le début de la véloroute Ouest Creuse V81 (Saint-Pierre-le-Bost) l’itinéraire non balisé est relativement court.
tours-montlucon

Souhaitant savoir combien de km pouvez faire un itinéraire partant de Amboise jusqu’à Montluçon j’ai regardé de près les traces GPX existantes.

Comme la manipulation de ces traces peut intéresser certaines personnes voici donc rédigé un tutoriel sur l’art et la manière de constituer une trace GPX à partir de plusieurs traces existantes.

N’hésitez pas à commenter ces pages, si il existe des façons plus simple de procéder, je suis intéressé à les connaitre.

En cliquant sur les images vous pouvez les agrandir pour voir le détail des cartes.

 

Les outils utilisés :

  • MyGPSFiles : un outil disponible sur internet, très puissant dans la manipulation des traces GPX. Je n’ai pas trouvé d’équivalent qui soit aussi pratique et efficace pour manipuler des traces et des segments GPX. (http://www.mygpsfiles.com/app)
  • Strava pour décider d’un itinéraire vélo entre 2 points (https://www.strava.com )

 

Ensuite les traces GPX pourront être transférés vers différents sites tels que :

 

Les sources GPX :

Indre à vélo : http://www.marandoavelo.fr/map

Véloroute Est Creuse : http://www.rando-loisirs-creuse.com/spip.php?article1579

 

 

Chenonceau – Jeu-les-Bois

 

La première étape consiste à télécharger l’itinéraire « Indre à vélo » disponible sur le site marandoavelo.fr  ( http://www.marandoavelo.fr/map )
Pour cela il suffit de d’accéder à la fiche descriptive via un click – bouton droit sur l’itinéraire (en vert sur la carte) :

tours-montlucon_marandoavelo

tours-montlucon_marandoavelo-2
Puis de télécharger le fichier GPX en cliquant sur l’icône GPS située en haut à droite.

Le fichier GPX est enregistré par défaut sous un nom horrible donc il est préférable de changer le nom du fichier lors de l’enregistrement dans un répertoire. indre-a-velo.gpx par exemple.

(@marandoavelo.fr : peut-être mettre un nom de fichier plus pertinent ?)

 

L’étape suivante consiste à lancer l’application myGPSfiles (http://www.mygpsfiles.com/app)

Puis via le sous-menu « Ouvrir » du menu « Trace » d’ouvrir le fichier indre-a-velo.gpx qui vient d’être sauvegardé :

mygpsfiles-1
Pour voir les segments qui composent la trace GPX fournit par le site marandoavelo.fr le mieux est de les mettre en évidence. Cela nous permettra :

  • De supprimer les segments qui ne nous intéressent pas
  • D’inverser le sens de certains segments
  • De les assembler pour obtenir une trace continue qui pourra être chargée dans GPS.

 

Pour cela, ouvrir le sous-menu « Boite à outils » du menu « Fenêtres » et activer l’onglet « Assemblage » de la Boite à outils :

mygpsfiles-2
Cocher l’option « Extraire les segments » et cliquer sur le bouton « Appliquer ».

Vous pouvez fermer la fenêtre « Boite à outils ».

 

La liste des segments apparait sur la carte et dans la liste des traces.

Pour voir distinctement les segments désactiver l’affichage de la trace indre-a-velo.gpx en décochant la trace dans la liste des traces :

mygpsfiles-3

Comme nous n’aurons pas besoin de la trace indre-a-velo.gpx on peut la supprimer. Pour cela dé-selectionner la trace dans la liste des traces et cliquer sur le sous-menu « Enlever non visibles » du menu « Traces ». La trace est enlever de la carte et de la liste :

mygpsfiles-4

 

La trace du site marandoavelo.fr est constituée de 43 segments !

Reste maintenant à identifier les segments qui nous intéresse de garder pour constituer une trace.

La façon la plus simple de procéder consiste à décocher toutes les traces pour les rendre invisible puis à les rendre visible l’une après l’autre.

Exemple avec indre-a-velo_0.gpx :

mygpsfiles-5
La trace indre-a-velo_0.gpx est donc en fait le segment le plus au sud.

Pour voir le sens des points de la trace sélectionner la trace dans la liste :

mygpsfiles-6
Le point de départ de la trace est indiqué par un gros losange.

Dans le cas de la trace indre-a-velo_0.gpx les points sont donc organisés du nord au sud. Vous pouvez voir les points de la trace en éditant la trace. Pour cela cliquer sur le bouton Edit situé dans le panneau de droite :

mygpsfiles-7
Pour construire une trace de Chenonceau à Jeu-les-Bois il faut choisir les segments par lequel on veut passer et ordonner les points du Nord au sud (et de droite  gauche) puis ordonner les segments.

Choix des segments. Comme indiqué précédemment la façon la plus simple consiste à décocher toutes les traces pour les rendre invisible puis à les rendre visible l’une après l’autre pour les retenir ou non.

Voici la liste des segments retenus pour le parcours Chenonceau – Jeu-les-Bois :

indre-a-velo_0.gpx

indre-a-velo_1.gpx et indre-a-velo_2.gpx correspondent à 2 itinéraires parallèles dans Châteauroux.

 

mygpsfiles-8
L’utilisation de Street view (positionner le petit bonhomme sur la carte) de voir que indre-a-velo_1.gpx dispose d’une piste cyclable et est à sens unique Nord – Sud. Ce qui n’est pas le cas de indre-a-velo_2.gpx qui est à sens unique Sud – Nord.

Nous retenons donc la trace indre-a-velo_1.gpx.

 

indre-a-velo_4.gpx est un itinéraire de connexion avec le parc régional de la Brenne, nous l’écartons aussi.

 

Même chose pour la trace indre-a-velo_6.gpx qui décrit l’itinéraire pour se rendre à Argy. Donc hors itinéraire pour nous.

mygpsfiles-9
En procédant ainsi nous gardons finalement les traces suivantes :

mygpsfiles-9b
mygpsfiles-0
Avant d’assembler toutes ces traces nous devons nous assurer que les points au sein des traces sont tous bien orientés Nord – Sud (Chenonceau – Jeu-les-Bois).

Le sens de la trace indre-a-velo_15.gpx doit par exemple être inversé.

mygpsfiles-9c
Pour inverser les points de la trace, ouvrir l’onglet « Trace » de la Boite à outils (sous-menu « Boite à outils » du menu « Fenêtres »), cocher l’option « inverser les points » et cliquer sur « Appliquer »

mygpsfiles-9d
De la même façon il nous faut inverser les points de la trace indre-a-velo_23.gpx

Pour alléger la liste des traces nous supprimons toutes les traces non visibles (Pour cela utiliser le sous-menu « Enlever non visibles » du menu « Traces »).

Au final nous conservons 10 traces :

mygpsfiles-9e
Pour assembler les traces, ouvrir l’onglet « Assemblage » de la Boite à outils (sous-menu « Boite à outils » du menu « Fenêtres »), cocher l’option « fusionner les traces » et cliquer sur « Appliquer ».

Si nous assemblons en l’état les 10 traces voici ce que cela donne :

mygpsfiles-11
Le kilometrage de la trace all.gpx (concatenation de tous les segmens) est aberrant. 318 km au lieu de 140 km.

Logique car les traces ne sont pas ordonnées du nord au sud. Pour obtenir une trace cohérente, les traces à fusionner doivent être ordonnées de le sens de l’itinéraire.

 

Dans la mesure où les traces sont ordonnées Sud – Nord, le plus simple pour obtenir une trace globale Nord – Sud consiste à :

– inverser tous les points au sein des traces pour les mettre Sud – Nord

– assembler toutes les traces pour obtenir une trace Sud – Nord

– inverser la trace globale obtenue par assemblage pour obtenir la trace Nord – Sud

 

Après cette opération voici le résultat final :

mygpsfiles-12

La trace finale comporte 1 seul segment et fait bien 140.6 km.

Pour sauvegarder cette trace il nous suffit de cliquer sur l’icône « Sauvegarde » dans le panneau de droite en veillant à ce que ce soit bien la trace all.gpx qui soit sélectionnée. Nous enregistrons ce fichier sous le nom chenonceau-jeu.gpx

Ce fichier peut maintenant être chargé sur un GPS ou sur un smartphone et être utilisé pour se guider lorsqu’on aura des doutes sur l’itinéraire à suivre.

 

– Fin de ce premier épisode –

 

Comme on est toujours pas arrivés à Montluçon, cette page aura donc une suite:

 
 
— Publié le 28 août 2016 —